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2025 08 Castagnole en Asturies et Galice

  • Photo du rédacteur: Michel Entat
    Michel Entat
  • 21 oct.
  • 5 min de lecture

Le temps d’une respiration au retour du tourduf, et Castagnole se pare de ses habits de croisière pour une traversée du golfe de Gascogne direction Gijon en Asturies.

Ce n’est pas Charlie et ses filles mais Michel, Axelle, Laura et moi. Une grosse houle va nous

accompagner pendant toute la première partie de la traversée et sera peu appréciée à la fois de l’estomac de Laura et de notre spi rouge qui finit en lambeaux.

Cela faisait 6 ans que je n’avais pas traversé le golfe et c’est encore différent. Passer d’un bateau de voyage à un bateau de régate offre d’autres sensations, moins de confort, plus de vitesse.

Et c’est un plaisir toujours renouvelé de se trouver au milieu de rien, d’avancer en pleine nuit et observer les étoiles dans un ciel pur. Saturne et Jupiter sont de sortie, et Vénus se lève à l’aube. Sensation d’être une infime partie d’un tout.

Les vents sont portants et nous avançons bien. Tant mieux car même si on se relaie à la barre, cela reste fatigant et la vigilance est de mise.

On termine à petite vitesse, le vent est tombé, 44h de traversée, 270M et nous voici à Gijon, notre atterrissage en Asturies. 2 jours de fête, c’est la « semana grande», musiques et danses folkloriques sont au rendez vous pour ceux qui apprécient. Nous croisons même le bagad de Pommerit Le Vicomte (ce sont mes voisins du 22). Repos, plage, initiation au service du cidre, dégustation d’une paella inoubliable,

musée...

Axelle nous quitte pour les picos de Europa, et Laura repart à Bilbao.

Photos crouesty_gijon

Cap à l’ouest !

On passe cabo Peňas, le cap le plus nord des Asturies, objectif Aviles, après 2M de remontée de la ria.

Aviles, vieille ville avec ses rues caladées, et son centre culturel futuriste.

Ce sera ensuite Cudillero, et son entrée plus que protégée, dans une atmosphère de crachin, petite ville

mignonne, trop touristique à mon goût. Castagnole est sur bouée et je m’y baigne au pied dans une eau

moyennement claire.

Nous quittons Cudillero à la recherche d’un mouillage. Nous choisissons playa cadavedo, avant punta de cuerno. Mouillage rouleur, peu abrité de la houle du nord et nous partirons le lendemain pour Luarca.

L’amarrage y est particulier, un coffre à l’avant et l’arrière amarré au quai.

Ce sont les préparatifs de la fête du 15 août, la cofradia de los pescadores est à pied d’oeuvre, des jeux d’eau mobilisent les jeunes dans le port mais nous partirons avant la promenade en mer de la madone.

Mais non sans avoir visité le musée du calamar géant, calamar qu’on trouve dans le canyon d’Aviles,

quasi 5000m de profondeur à 8 miles des côtes quand même ! Imaginer ces profondeurs abyssales me fait rêver.

La côte est magnifique mais le tirant d’eau de castagnole et la houle nous limitent dans son approche et tout cela est assez frustrant. Je connaissais cette côte mais c’était avec un dériveur intégral et le programme est totalement différent. Et en ce mois d’août, le ciel alterne entre bleu et gris.

En route pour Ribadeo, à la frontière entre Asturies et Galice, le ciel se couvre, le soleil n’est plus qu’un rond orangé, et c’est une ambiance de fin du monde.Le bateau est plein d’une couche de poussière que nous prenons au départ pour du sable du désert mais cela se révèle être de la cendre de los fuegos de Santander. Que pena ! Comme nous dit la dame de la capitainerie.

38 M en zig zag pour rejoindre Viveiro. Nous affalons à l’entrée de la ria, et comme une mauvaise blague,

le haut de la trinquette, neuve ! est complètement déchiré, selon le pointillé comme dit Michel, et nous n’avions rien vu en route !


Comme c’est la seule voile d’avant embarquée, nous peaufinons notre espagnol à la recherche d’un voilier, d’une voiture de location, et prenons un jour pour aller la faire réparer à la Corogne. Vive les vacances ! A peine le temps de lire.

Viveiro, belle étape, une chouette balade dans les forêts d’eucalyptus jusqu’à la chapelle San Roque qui domine la ville, une pièce de théatre en espagnol « los hombres « no » mentiran », d’excellentes dégustations de « pulpo a la gallega ».

Quelques milles après avoir quitté le port, Michel repère un voilier mouillé dans l’ouest de la baie. Nous sommes curieux, le mouillage a l’air calme, contrairement à tout ce qu’on a trouvé jusque là et cela se révèle exact. Le voilier est parti et nous sommes seuls au pied d’une magnifique falaise dans une eau cristalline. Soirée joyeuse et détendue.

Nous ferons un deuxième mouillage dans la baie de Santa Marta de Ortigueira. J’y étais venue il y a...à peu près 35 ans et la remontée de la ria à demi envasée m’a laissé un souvenir. Fort. Cette fois, pas question avec 2,20 m de tirant d’eau.Nous nous contenterons d’une des nombreuses ensanada de la baie.

Il est temps de poursuivre pour rejoindre mon ami Hervé et son pote Denis qui arrivent en bus à la Coruňa.

On passe le cabo Ortegal, majestueusement découpé. Une de ses roches semble être un monstre sorti de l’océan .

Arrivés dans la ria de la Coruna. , plus rien ne presse et nous avons le temps d’un beau mouillage dans l’ensanada de Mera, juste en face du port. Nous profitons de tous ces mouillages pour nous baigner, dans une eau chaude ou froide selon l’interrogé.

Nous passerons une semaine chaleureuse et joyeuse, musclée ou douce en navigation, de discussions et de bonne chair, avec Hervé et Denis, mais Denis a déjà conté l’histoire.

Ce que Denis n’a pas raconté, c’est que pendant notre dernière navigation pour revenir au port, la trinquette s’est à nouveau déchirée. Diagnostic : un défaut de fabrication. Par chance si on veut, Franck le voilier nous avait envoyé une trinquette depuis le Crouesty.


Photo gijon_la coruna

Bloqués une semaine pour cause de houle cyclonique, et en attendant les renforts de Françoise, Anne et Jérôme, nous testons le déplacement à vélo, nous baignons dans les rouleaux et explorons l’intérieur des terres. Nous ferons quand même aussi une tentative de scotchage au tape de trinquette, on y croit ! 10 minutes elle a tenu.

Castagnole a profité de la première fenêtre météo acceptable depuis fin août pour entamer le retour. Anne et Jerôme avaient à peine mis le pied sur le pont que les amarres étaient larguées. Dur dur l’amarinage !

Pas de cadeau.

Une remontée en majorité au portant, comme à la descente, et avec encore beaucoup de houle au départ.

Des pointes à ?

Jamais 2 sans 3, après le spi déchiré à l’aller, la trinquette déchirée sur les côtes d’Espagne, voilà le nœud de la drisse de spi qui nous lâche pendant l’envoi. Le spi se retrouve complétement à l’eau et passe même sous la coque. Michel manœuvre comme il sait le faire et on réussit à le ressortir sans dommages.

Une remontée rythmée par les visites des dauphins, de grandes bandes viennent jouer avec l’étrave et les yeux de Françoise brillent d’une joie enfantine.

Plaisir d’apercevoir les hauteurs de Belle Ile au bout de 2 jours et demi de navigation. Après 355M, pied à terre, un peu bancal, au Crouesty. Il restera à Michel de monter au cocotier passer un messager pour renvoyer la drisse échappée.

 
 
 

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