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2024 06 27 Rubi's Cup

  • Photo du rédacteur: Michel Entat
    Michel Entat
  • 12 juil. 2024
  • 7 min de lecture

Merci à Antoine pour ce post :

Rubi’s Cup

Pour la Rubi’s Cup, à Groix, nous serons 6 sur Castagnole : Michel, bien sûr, Camille, Aurélia, Axelle, Cyril, et moi (Antoine). Cela fait donc une parité parfaite !

 

Convoyage aller (vendredi 26/06)

Michel, Camille, Aurélia et moi ferons le convoyage aller entre Le Crouesty et Port Tudy le vendredi, et Axelle et Cyril doivent nous rejoindre directement à Groix en fin d’après-midi.

Nous sommes attendus au plus tard à 18h à Groix, il ne faut donc pas trop trainer sur l’eau : le rendez-vous est fixé à 9h30 à Keret, pour un départ du ponton vers 10h30.

Il y a peu de vent pour le début de la navigation : nous sommes au moteur jusqu’à la Teignouse. Le vent se lève ensuite progressivement et nous pouvons (enfin) faire route sous voile tranquillement vers notre destination finale. Nous sommes sur une allure assez serrée mais directe, le temps est agréable (on peut se permettre d’être sans veste sur le pont) et le bateau marche bien, avec juste un peu de houle : c’est une belle navigation pour se mettre dans le bain.

Nous arrivons à Groix vers 16h ou 16h30, donc largement dans les temps, et juste avant la navette d’Axelle. Nous pouvons profiter d’un petit tour à la plage, et d’une baignade pour Aurélia, Axelle et Camille, avant de retrouver Michel (qui était au briefing des skippers) et de prendre la direction de l’apéro des équipages, où Cyril finit par nous rejoindre également.


 


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La journée se termine par un diner au Ty Beudeff, qui propose en dessert le fameux (?) dessert groisillon : le tchumpôt ou Kouign pod ; seuls Camille et moi en avons pris, je crois que les autres regrettent encore ;-).

 

Tour de l’Ile de Groix (samedi 27/06)

La journée de samedi est consacrée à la course de la Rubi’s Cup, qui consiste en un tour de l’Ile de Groix plus ou moins long selon les catégories de bateau. Cette année, les catégories sont un peu particulières puisque les bateaux sont groupés suivant leur décennie de construction ; pour nous, ce sera la décennie 1990, avec le même parcours que les décennies de 1980 à 2010, à savoir un tour de l’ile de Groix dans le sens horaire en laissant les Birvideaux à tribord.

Les bateaux qui le souhaitent peuvent par ailleurs participer à la Cooking Cup : il s’agit de préparer un plat à partir d’ingrédients fournis par l’organisation avant le départ (cette année, ceux-ci s’articulent autour du maquereau) ; nous avons décidé de ne pas y participer.

Une autre particularité de la course est le départ : les bateaux doivent mouiller devant la plage des Grands Sables ; un équipier doit se rendre à terre, où le départ est donné, puis rejoindre le bord comme il le souhaite (à la nage, en paddle, en ramant à bord d’une annexe, etc.) ; le mouillage ne peut être levé avant le retour à bord, et le moteur ne peut pas être utilisé pour partir.

Nous arrivons assez tôt devant la plage (quasiment les premiers), ce qui nous laisse le choix pour nous placer. La zone où le mouillage autorisée est assez restreinte à cause d’un chenal d’accès à la plage, et les bateaux risquent d’être assez proches les uns des autres, nous sommes donc contents de pouvoir choisir notre place tranquillement. Après deux essais infructueux (pas assez de fond pour la première fois, ancre sur des algues et donc qui ripe pour la deuxième fois), nous mouillons tranquillement, pas trop loin de la plage. Axelle sera la courageuse équipière qui se jettera à l’eau ; pour elle, ce sera nage avec des palmes.


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Une fois le départ donné, Axelle nous rejoint rapidement ; l’ancre est quasiment levée quand elle monte à bord, et nous pouvons prendre un bon départ dans un vent léger, en slalomant entre les bateaux encore mouillés et ceux déjà à la voile.

Camille est n°1, je suis N°2, Aurélia est au piano, Axelle est cheffe de la bassine, Cyril est à la navigation et Michel est à la barre.

Après un petit bord de dégagement, nous pouvons assez rapidement établir le spi. Le vent étant assez léger, nous n’abattons pas trop, mais nous remontons au fur et à mesure tous les bateaux qui étaient devant nous et finissons par être en tête de la flotte qui doit virer les Birvideaux. Pour rejoindre cette marque de parcours, nous n’aurons besoin que d’un empannage. La suite étant prévue au près, nous profitons de ces longs bords de portant pour manger la délicieuse salade de lentilles concoctée par Aurélia.


 


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Au passage des Birvideaux, que nous passons assez largement en tête, nous affalons le spi pour partir au près, retour vers Groix, avec un premier bord assez court, puis un deuxième bord rapprochant et beaucoup plus long. Le vent monte au fur et à mesure que le temps passe, la mer se forme également légèrement plus à l’approche de Groix, sans toutefois être très forte.

Au milieu de ce deuxième bord de près, nous avons la chance (ou l’inverse ??) de nous faire doubler par Sodebo, que nous avions déjà vu de loin la veille, bien calé sur ses foils et qui avance à une allure qui nous rendrait presque ridicules. C’est impressionnant (et ça ne dure pas longtemps) !


 


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Deux ou trois dauphins nous ont aussi rendu visite, en tournant trois fois autour du bateau avant de nous laisser continuer.

A l’approche de Groix, nous voyons revenir progressivement sur nous le bateau Korrigan (First 40.7, dont l’équipage est constitué de personnes travaillant dans la même entreprise que Camille). Il a choisi une route légèrement plus au large (peut être plus payante ?) et a un génois comme voile d’avant, alors que nous n’avons qu’un solent. Nous devons faire deux virements pour passer la pointe Ouest de l’île, et malheureusement Korrigan croise juste devant nous sur notre premier contre bord. En vitesse, il n’y a pas une grosse différence, mais ils ont clairement un avantage. Nous essayons quand même de jouer avec eux et restons collés à leur tableau arrière jusqu’à la pointe de l’île, qui marque la fin du près et le renvoi du spi.


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Le vent est maintenant bien monté (sans doute entre 15 et 20 nœuds) et nous décidons d’envoyer le spi lourd. Notre manœuvre (comme toutes les autres jusqu’à maintenant, et même les suivantes jusqu’à la fin de la course) se passe bien, tandis que Korrigan peine à établir son spi. Un empannage doit être réalisé assez rapidement après l’envoi pour faire la route la plus courte : le nôtre se passe de façon impeccable, tandis qu’il sonne le glas pour Korrigan, qui doit affaler et nous laisse donc partir seuls vers la ligne d’arrivée, que nous franchissons les premiers.

S’enchaine directement un run de vitesse : un demi mille entre la ligne d’arrivée et le phare de l’entrée de Port Tudy. Il se fait à bonne vitesse (sous spi et avec un bon vent), mais nous devons bien préparer la manœuvre d’affalage car il n’y a pas beaucoup d’eau à courir après le passage du phare ; celle-ci se passe à nouveau parfaitement, et nous pouvons rentrer au port après cette belle journée, qui nous aura réservé des conditions de navigation parfaites (vent et soleil).

Ensuite, direction la plage pour un bain bien mérité ! Puis nous nous rendons à Port Lay, au diner organisé pour les équipages (avec de belles huîtres et de belles moules en entrée). Celui-ci est organisé dans une salle avec une vue magnifique sur le petit port et la baie qui s’étale devant. Evidemment, c’est l’occasion de refaire la course de la journée avec les différents équipages.


 


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Godille Cup, remise des prix et convoyage retour (dimanche 30/06)

Le dimanche matin est consacré à une course de godille à bord de deux embarcations fabriquées, de même que les pagaies, par un local. Il s’agit d’une course de vitesse en aller-retour dans le bassin à flot du port. Chaque bateau engagé a droit à deux runs, le meilleur des deux temps étant conservé pour le classement.

Certains participants sont des vrais pros de la godille et avancent franchement vite. Camille et Michel se débrouillent très bien et finissent tous les deux avec quasiment le même temps (léger avantage à Camille).


 


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Nous nous rendons ensuite à la remise des prix à l’hôtel de la Marine : il y a un prix pour chaque catégorie de bateau pour la course de la veille, un pour le meilleur demi mille (au ratio de la vitesse sur le demi mille par rapport à la vitesse moyenne sur la course), un pour la Cooking Cup, un pour la Godille Cup, et enfin un pour la Rubi’s Cup, qui récompense le meilleur équipage sur l’ensemble des épreuves (nous ne pouvons donc y prétendre puisque nous n’avons pas participé à la Cooking Cup). Nous repartons avec la victoire sur la course pour les bateaux des années 1990 (à 2020).




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Camille a un train à Vannes à 20h15, et nous larguons donc les amarres assez rapidement pour le convoyage retour, que nous ferons à 5, Cyril repartant directement à Lorient à bord de Nada (un trimaran ayant participé à l’épreuve, et sur lequel naviguait Camille auparavant).

Le convoyage se fait exclusivement sous spi, à nouveau dans des conditions bien agréables et avec un bon vent (qui montera jusqu’à une vingtaine de nœuds et qui nécessitera la prise du premier ris dans la grand-voile). Nous arrivons au Crouesty après 4h30 de navigation, avec une vitesse moyenne d’environ 7 nœuds (8 nœuds sur la fin), et des pointes à plus de 9 nœuds. Le bateau est amené au ponton de manutention pour être gruté en début de semaine suivante.

La suite pour Castagnole, ce sera le tourduf à la fin du mois de juillet.

 

Je tiens à remercier Michel et toutes les personnes de l’équipage pour ce beau week-end de voile, avec de belles manœuvres et une envie de bien faire, qui n’empêchent pas une bonne humeur constante à bord (et en dehors).

 

 
 
 

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