2022 08 13 Un week-end magique
- Michel Entat

- 19 août 2022
- 2 min de lecture
Le 13 août se courent les Voiles de la Baie de Quiberon.
Castagnole accueille pour cette régate nouveaux et anciens équipiers (Hervé Gaultier, Patrick Quintard, Frédéric Maillard, Axelle Buchwalter, Patrick Racault, Erik Codron, Cyril Carrère et Michel Entat).
Le vendredi 12 est donc consacré aux derniers préparatifs et à un entraînement des nouveaux (et des anciens).
Le vent est faible mais nous arrivons à enchaîner quelques virements et envois, empannages, affalages de spi dans une longue matinée. Déjeuner en mer avant de rentrer compléter les préparatifs et préparer un dîner un peu festif à Keret.
Patrick Q., alias Quinquin, accompagnera la préparation du dîner à la guitare.
Et pour terminer le sympathique dîner en terrasse Quiquin nous épatera avec quelques tours de magie bluffants. Il rendra les couteaux avalés et, pour l'art des nœuds, ça servira pour la régate !
Après une bonne nuit dans la maison pleine à craquer, nous rejoignons le bord et nous rendons au moteur vers la ligne de départ.
Vu la faiblesse du vent, le comité nous propose un parcours réduit : partant devant la Trinité, nous laisserons successivement à tribord la Recherche, la Vieille et la Nord Quiberon pour retourner au départ.
Nous prenons un très bon départ, premier à franchir la ligne et dans une zone où les 54 autres bateaux ne nous privent pas d'air.
Régate avec peu de vent mais très sympathique et ensoleillée pendant laquelle nous soignerons particulièrement les réglages de voile et l'équilibre du bateau.
Deux bonnes options de route nous permettront malgré le poids du navire de terminer huitième sur 19 concurrents.
Après un virement de bord, la vitesse chute. Des algues dans la quille ? Quinquin prend un cordage et en un tour de main, il en fait une corde à nœuds. Passée sous la coque de l'avant à la quille, ce filin magique nous débarrasse des intrus et Castagnole reprend sa vitesse.
Sympathique remise des prix au YCCA en fin d'après-midi suivie d'un dîner à Keret pour ceux qui navigueront le dimanche, en mode détente (dont Edwige qui nous rejoint).
Le dimanche matin, par vent faible et courant contraire, nous arrivons à rentrer dans la rivière d'Auray. Le courant s'intensifie, le vent tombe. Les envois de spi nous permettent surtout de faire toutes les erreurs évitées la veille grâce à la présence des castagnolets expérimentés.
Quelques manœuvres de prise de coffre remplaceront les réglages de voile. Du pire au meilleur : un lâcher de barre en marche arrière contre 4,5 nœuds de courant nous coûtera la soudure du pilote ; on se rachète par une prise de coffre 100 % à la voile pour mériter le déjeuner.
Il restera de cette journée sympathique mais pluvieuse le besoin de faire sécher 4 voiles, tous les cordages et réparer la butée du secteur de barre et le pilote.
A l'heure où j'écris ces lignes, c'est fait ! Il reste à tester à flot.



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